samedi 21 décembre 2013

Elle

Elle, est la cible des regards cruels
Elle se demande ce qu'elle a fait au ciel
Pour être punie à la façon des rebelles

Elle regarde le monde de ses yeux incertains
Depuis tant de temps pourtant elle ne comprend rien
Il n'y a rien à comprendre, elle le sait bien

Tant de questions pourtant emménagent dans son esprit
Celles dont les réponses se sont noyées dans l'oubli
Ces questions-là. Coup du sort ou coup de la vie ?

Elle a tourné le problème, et le problème a tourné
Elle en a eu le vertige et elle a failli tomber
Tomber malade, en amour, ou tomber pour tomber

Son esprit est devenu un village de pensées
De souvenirs, de prédictions, d'images du passé
D'histoires, d'aventures, vraies ou pas vraies.

Son esprit est devenu, une bataille, un combat
Les villageois s'entretuent, mais aucun ne perdra
Leurs blessures seront leurs forces, aucun ne gagnera

Elle se noie dans son esprit, elle ne sait pas nager
Elle résiste, elle ne résiste pas, elle n'a pas de bouée
Du fin fond de l'univers, on peut entendre son cœur crier

Crier, crier fort, hurler, toujours et encore
Mais personne n'entendra le fruit de ses efforts
C'est comme demander de se lever à un mort

C'est comme demander à un sourd d'écouter
C'est comme demander à un aveugle d'admirer
Ou demander à un homme de l'humanité

Son cœur bat comme le refrain d'une chanson
Son corps se bat comme les barreaux d'une prison
Son esprit s'est trois fois jeté du haut d'un pont

Elle est une larme, elle est un sourire
Elle est prête à vivre, à en mourir
Elle voit en chaque chose un devenir

Elle est toute cette histoire, ou peut-être pas
En tout cas ce qui est sûr c'est qu'elle est là
Et tant qu'elle sera là, et bien elle sera...


14/12/13

samedi 23 novembre 2013

Devenir

On m'a dit "Arrête de regretter,
Tu ne peux plus revenir en arrière
Ce qui est fait est fait
Tu ne peux plus rien faire
Tu ne pouvais pas deviner
Ne pense plus à hier."

J'ai entendu : "Tu l'as bien mérité,
Tu ne sais vraiment rien faire,
Tu es irresponsable
Tout ne sera qu'enfer
Tu seras détestable
Croix de foi, croix de fer"


On m'a dit "Demain est un jour nouveau
Tout sera plus beau
Tu sauras bientôt
Que la vie est un cadeau
Qui se termine trop tôt
Rien de cela n'est faux"

J'ai cru, je crois et j'essayerai de croire
La vie dans le fond ne peut être tout noire
Je marcherai la tête haute, le dos droit et je serai fière
Je dormirai des deux yeux et sur les deux oreilles
La victoire du lendemain, je la remporterai la veille. 

mercredi 13 novembre 2013

Notre Chemin

Aucune âme n'est assez forte
Pour subsister au massacre de l'esprit
Elle est aussi faible vivante que morte
Face à l'obscurité qui la détruit

Aucune âme n'est assez faible
Pour déclarer forfait, abandonner
La dernière lueur d'espoir faible
Ne pourra que la torturer

C'est un manège de sentiments qui s'offre à elle
Une toupie, une tornade d'émotions
Ce n'est pas la vie qui est cruelle
Mais les coups que nous n'esquivons

Finalement tout est de notre faute
Nous sommes nos propres tyrans
Nous sommes les hôtes de nos hôtes
Nous sommes tous malveillants

Nous subissons notre existence livide
Pour vivre il faut nous tuer
La vie n'est que notre suicide
Lutter c'est nous trucider.

samedi 2 novembre 2013

Le gamin



A contre cœur, elle l'a abandonné
Sur le sable doré, elle l'a laissé pleurer
Elle est partie sans se retourner
Entrainée par le vent, elle disparaissait

Le temps avait noirci ses vêtements blancs
Il pleurait sa misère depuis si longtemps
Ses larmes lavaient tous les jours ses joues
Noires et envahies par la saleté et la boue

Ses yeux bleus et rouges sont remplis de cauchemars
Le soleil a beau rayonner, sa vie demeure noire
Il regarde le ciel et s'efforce de prier
Le ciel ne lui a rien donné, continue-t-il d'espérer ?

Pieds nus il se fraye un chemin
Il jette sur la ville un regard incertain
Il n'échappera pas à son destin
La vie n'épargnera pas ce gamin.

samedi 19 octobre 2013

Mon ange

A Téta Amira.


Un ange a quitté déjà
Notre terre pour les cieux
Cet ange veille sur moi
Et repose aux côtés de Dieu

L'ange a retrouvé
Tous ceux qui avaient
Avant elle quitté
Ensemble, ils reposent en paix

J'espère que mon ange n'avait
A son départ, aucun regret
Elle a semé le bien autour d'elle
A personne n'a jamais cherché querelle

Mon ange est toujours là
A mes côtés, dans mon cœur
Mon ange est auprès de moi
Et sera toujours dans mon cœur.



jeudi 10 octobre 2013

Le Cauchemar


Délicat silence qui résonne dans mes oreilles
Guidé d'une solitude qu'on ne saurait trouver pareille
Assourdissant, bruyant, jusqu'à en devenir sourd
Rivalisant avec le temps, qui, juste à côté, court
Il m'emprisonne et m'empoisonne mais jamais rien ne donne
Enfermée comme dans une bulle, rien ne pêche rien ne pardonne
Deux contre un, ce combat n'est pas équitable
Mais si nous étions deux, ce ne serait plus valable
Tout est si douloureux, lancinant, mortel
Ce monde est affreux, différent, cruel
D'où viennent ces maux qui envahissent mon esprit ?

Emportant mon âme, dans mon corps ont tout détruit ?
Soudain, la lumière. Soudain, une douce voix.
Je me réveille encore tout étonnée et je vois !
Je suis dans mon lit, ça y est, tout est fini
J'ouvre grand les yeux, regarde les murs et sourit.

lundi 23 septembre 2013

Mon cœur se met à l'automne

Mon cœur se met à l'automne
Le bruit de ses battements résonne
Comme le temps mon âme devient grise
Mon esprit est emporté par la brise

Comme les feuilles mon passé jaunit
Et la vie me met au défi
Le vent emporte les souvenirs
Et efface tous les sourires

Les premières pluies mouillent
Celles qui suivent rouillent
Les autres me font mal
Les dernières sont infernales

L'automne est un nouveau départ
Qui nous détache et nous sépare
Qui nous unit et nous réunit
Même que le temps en devient gris

Mon cœur se met à l'automne
Quand il reprend et quand il donne
Mon cœur se met à l'automne
Un nouveau refrain il fredonne.

mercredi 11 septembre 2013

Apocalyptique

Peur de regarder droit dans la face
Droit dans les yeux cette bande de rapaces
Ils sont tous terriblement terribles
Rien que d'y penser c'est horrible

La stupidité les a tous avalés
Emportant toute maturité
Entrainant une vague de bêtises
Enclenchant une rafale de sottises

Impuissante je me sens
Le nombre est important
Je me sens en danger
Mon âme en est rongée

Leurs cris détonnent
Atrocement résonnent
C'en est assourdissant
Impuissante je me sens

Écrire et les décrire
Sous d'innombrables délires
Usant de métaphores
Encore et encore

Une douce mécanique
Une cloche automatique
Mêle à leur acoustique
Un début apocalyptique.

mercredi 4 septembre 2013

Les fleurs

J'ai toujours admiré les fleurs
Pour leurs beautés, pour leurs odeurs
Il y en a qui sont vaniteuses
D'autres sont douces et gracieuses

Celle-ci au fond du jardin
M'enchante de son doux parfum
Avec ses pétales fermés
Elle me rappelle ma timidité

L'autre, au milieu des jasmins
M'invite à lui prendre la main
Et virevolter dans le vent
Ne pas se soucier du temps

La rose, à côté des pâquerettes
Avec sa couronne sur la tête
Belle mais en même temps atroce
Avec ses épines elle a l'air féroce

Une marguerite m'a raconté
Que pour la reine elle se prenait
Son odeur repousse les visiteurs
Rose, maitresse des fleurs

Ah ! Que les fleurs sont belles !
Ah ! Que les fleurs sont rebelles !
Ah ! Que les fleurs sont cruelles !
Ah ! Que leur beauté est mortelle !

vendredi 30 août 2013

Vive le XXIe siècle

Des vêtements, des accessoires, des bijoux
Du maquillage t'en as pleins les joues
Tu veux faire comme les gens de ton temps
Tu fais tout passer avant tes parents

Tes parents ils t'aiment, ils t'adorent
Jusqu'à aujourd'hui ils t'aiment encore
Et pour toujours ils seront là pour toi
Toi, tu ne les regardes même pas

Hey, mais t'as quel âge ?
Quatorze mais tes enfantillages
Me montrent à quel point
Tu as peur de te salir les mains

Tu me parais superficielle
Tu ne sais plus les consonnes des voyelles
Tu t'exposes, tu te sens belle
Tu te compares même au ciel

La technologie a pris le dessus
Les livres, c'est révolu !
Les insultes c'est plus amusant
Tu t'en fous si c'est blessant

Ta génération est une pure folie
Qui met en danger l'avenir de nos pays
J'aurais aimé naitre plus tôt dans le temps
J'ai honte de mon âge comme si j'avais 60 ans

Tu admires les mauvaises personnes
Dans tes oreilles, les ragots résonnent
Tu n'as pas de vrais amis
Juste une bande d'esclaves qui te suit

Un jour, nos regards se sont croisés
Tu m'as regardée comme si t'avais pitié
Fière, je t'ai tournée la tête
T'es restée figée, t'avais l'air bête

Écoute, je ne prétends pas
Que je vaux plus que toi
Je veux juste t'ouvrir les yeux
Il faut que tu grandisses un peu




vendredi 23 août 2013

Des Glaïeuls

C'est un peu triste, mais sachez que ce n'est pas mon état d'esprit actuel, je me sens bien, mais je ne trouvais pas qu'une autre fin convenait n_n

On voit la lumière du jour
On est bercés avec amour
On grandit dans la paix
Ou dans la guerre sans être aimé

On a chacun un destin différent
Nous sommes soumis, ou conquérants
Nous sommes tous liés, ou indépendants
A nous de remplir les papiers blancs

Sur nos multiples chemins
On peut se tenir la main
S'aimer, aider ses frères
Pas tous les hommes sont faits de pierre

Mais pour chacun il y a une fin
Bercées de beaucoup de chagrins
Moi je veux des glaïeuls
Multicolores sur mon cercueil     

samedi 17 août 2013

Existence

J'irai puiser du talent dans les étoiles
Mes armes seront baignées de sang royal
J'éloignerai de toi la goutte d'eau fatale
La goutte qui fait déborder le verre de cristal.

Mes mots naîtront d'une plume d'or
Je les étalerai sur un papier qui dort
Pour vaincre l'ombre, il me faut du courage
Quelques traces de vous, quelques images.

Le vent m'emportera, me fera voyager
Comme une feuille d'arbre, je m'envolerai
Le vent m'emportera, me fera traîner
Comme une feuille d'arbre, je me déchirerai

Mais avant, il ne me faut qu'une seule chose
Une seule faveur, en overdose
Il me faut juste du temps pour rêver
Il faut juste que je puisse exister.


11/08/13

lundi 12 août 2013

Le Maître

Il est la racine de nos journées futiles
Il est le fruit de nos soirées inutiles
Tout le temps, de l'été au printemps
Il accompagne nos joies et tourments

Il est costaud, il est fort et tenace
Des uns, il amuse, d'autres, il lasse
Tout le temps, de l'hiver à l'automne
Il rend nos vies fades, monotones.

C'est le même, il réjouit, il ennuie
Il contrôle nos jours comme nos nuits
Toute l'année, de mars à février
Il règne, il étouffe sans tuer.

Comme une machine, comme un train
Il suit toujours le même chemin
Il trouve son rythme, le maintient
Il n'a qu'un seul nom, le quotidien.

samedi 10 août 2013

Balance sentimentale


Ses yeux émanent doux et douceurs
Comme des diamants brillent leurs couleurs
J'ai osé plonger mon regard dans le sien
J'y ai percé une tornade de chagrins.

Ses traits sont signes de sa jeunesse
Son cœur pur regorge de prouesses
Il incarne la beauté, la tendresse
Mais je n'ai pas l'honneur d'être sa princesse.

Je le sais, je le sens, à une autre est son cœur
Et le mien pleure, brûle et meurt
Mais mon âme torturée continue de rêver
Peut-être qu'un jour il finira par m'aimer ?


Je suis comme cet arbre, qui ne fleurira jamais
Je suis comme cet artiste, qui exerce en secret
Je suis comme cette lumière, qu'on empêche d'éclairer
Je suis comme l'horizon, loin, abstrait

Et quand ses yeux qui émanent doux et douceurs,
Se fermeront brusquement, laissant place aux pleurs
Je serais près de lui, à ses côtés
Il peut avoir confiance en mon amitié.







lundi 5 août 2013

C'est toi qui m'as dit

C'est toi qui m'as dit que jamais
Le soleil ne pourra effacer
Ce que la tornade a dévasté

C'est toi qui m'as dit que jamais
Le temps ne pourra dissiper
Les souvenirs qu'on s'est créés

C'est toi qui m'as dit que jamais
L'amour ne pourra remplacer
Les traces laissées par l'amitié

Mais tu ne m'as pas dit que jamais
Mon coeur ne pourra cicatriser
Après que tu l'ait brisé

lundi 29 juillet 2013

Victimes

Elle marche, elle défile
Je la trouve puérile
Elle soigne sa posture
Elle marche avec allure

Ses vêtements sont de marques
Tout le monde le remarque
Ils sont fascinés
Elle est admirée

Son esprit est vide
Mais c'est elle qui décide
Les modes, les tendances
Elle dirige la danse

Et les autres la suivent
Ils l'admirent, morte ou vive
Elle a tout pour plaire
Elle est exemplaire

Ca y est, j'ai compris
Ils sont tous soumis
Victimes des tendances
Victimes des apparences.


mercredi 24 juillet 2013

Nouveau Monde

De nos jours le réel tue !
Oubliées les vraies vertus !
Tous abonnés aux mensonges,
Pathétiques deviennent nos songes.

Les valeurs des hommes,
Depuis Adam et la pomme,
Se métamorphosent doucement,
On ne juge plus que physiquement.

Et les racines du bonheur,
Les vraies causes de malheur,
Ne sont plus que clichés
Devant un monde formaté.

Et alors je dois renaitre de nouveau,
Je dois une force faire de mes mots,
Réapprendre à vivre dans ce monde changé,
Ne plus compter les jours, les mois ou les années.

Puis un jour vient et je réalise
Juste avant qu'avec le diable je ne pactise,
Qu'un autre monde peut être ma bouée de sauvetage,
Il m'ouvre les bras, peu importe mon image.

Un monde aussi doux que papillons et fleurs,
Un monde où vite s'oublie la douleur,
La solitude s'efface,
Un monde fin et sagace.

Et pendant que d'autres subissent,
Atrocités, supplices,
Troubles et terreurs règnent,
Mère nature saigne.

Et moi je préfère m'évader
Dans le monde que j'ai trouvé
Ils ne le méritent pas,
Je ne les aiderai pas.

samedi 13 juillet 2013

Cadeau précieux

Il est leur bien le plus précieux
Quand rayonne sur son visage
Un des sourires les plus heureux
Pour lui toujours ils s'engagent.

C'est une innocente créature
Comme un cristal, comme une bougie
Comme un délicieux fruit m
ûr
Il illu
mine leur vie.

Il apporte autour de lui
La paix, la joie de vivre
Pour lui ils sacrifiaient leurs nuits
La plus belle histoire de nos livres.

Il réside dans leurs cœurs
Il efface toutes leurs haines
Ils souhaitent que leur heure
Arrive avant la sienne.

Les jours passent rapidement
Ils en ont les larmes aux yeux
Les jours passent lentement
Ce sont les plus heureux

C'est le sourire d'un enfant
Qui met la joie au cœur
C'est le sourire des parents
Qui dissipe les malheurs.


vendredi 21 juin 2013

Papa

Poème en l'occasion de la fête des pères.



Tu me regardes avec des yeux attendrissants
Remplis de fierté et d’affection.
Je me demande pourquoi je mérite tant
Que tu m’aimes avec tant de passion.

Comment pourrais-je, un jour, oublier
Tous tes sacrifices, tous mes caprices ?
Comment pourrais-je cesser de t’aimer ?
Tu es un homme, mais tu en vaux dix.

On n’est pas toujours sur la même longueur d’ondes
J’avoue. Des fois, je te rends la vie dure.
Mais sache que tu es le meilleur père du monde.
Et, crois-moi, tu peux en être sûr.


Je veux juste que tu saches que je t’aime.
Tu es vraiment exceptionnel.
Ne l’oublie jamais ! Je t’aime.
Tu seras toujours mon modèle.

jeudi 13 juin 2013

Appel à mon démon-vengeur

Comme je suis rongée par les tourments !
Que me guettent les malheurs incessants !

Les douleurs ? Elles m'ont assez torturée.
Les souffrances ? Trop souvent visitée.

J'ai reçu, j'ai eu, mais aussi subi
L'horreur, le mal, seront bientôt punis

La haine et la colère, atrocités
Qui font de nous juste des prisonniers

Elles s'emparent de la clé et la cachent
Vont dans les vastes ténèbres et la lâchent

Pour accéder à notre liberté
C'est là-bas que l'on devra s'enfoncer

Sur le chemin hostile on se perdra
Issue ! Jamais on ne te trouvera !

Je fais appel à mon démon-vengeur
Achève ceux qui ont brisé mon coeur.

samedi 8 juin 2013

Un regard, un sourire...

Un regard, un sourire, on baisse les yeux
Puis un autre regard, puis un autre sourire
Un plus long sourire et on va presque rougir
Oui un regard, un sourire, pour nous rendre heureux

Un jour, puis un autre et les mots viennent tous seuls
Et les regards se croisent et encore et toujours
D'abord le temps s'écoule, s'arrête, continue, court
Et finalement on finit par se retrouver seuls

Mais le temps passe et repasse, sans qu'il ne me lasse
Alors les regards et les sourires reviennent
Un mois plus tard tu mets ta main dans la mienne
Le temps joue parfaitement son rôle, si sagace

Un jour il nous sépare. Ensuite il nous guérit
Et on croit aux proverbes, au soleil, à la lune
Les minutes se perdent, il n'en reste plus qu'une
Et on croit aux proverbes, au soleil et à la nuit

Oh mais le temps revient en force, oh, il s'efforce
Cruel, il efface les beaux regards les beaux sourires
Il transforme tout, les joies, les pleurs et les rires
On serre les poings, tient bon, les rangs on les renforce.

On lâche, on déserre, chacun comme il le sent
Finalement le temps nous rattrape, je pense
N'accordant même plus une dernière danse
A ceux qu'il éleva sous ses ailes de puissant

Un regard, un sourire, on baisse les yeux
Plus le même regard, plus le même sourire
Oui plus jamais comme avant, le temps nous déchire
Le temps nous a déchirés, le temps est heureux.


Bienvenue dans mon univers !

  Après maintes hésitations, réflexions, je me suis finalement décidée à ouvrir un blog pour mes poèmes et différents textes.
  Depuis mon plus jeune âge, j'écris en amateur des poèmes ou alors des histoires. Encouragée par ma famille et surtout par mes parents, je n'ai jamais laisser ce que j'appelle le paradis des mots.
  Ici se trouvera mon sanctuaire, mes évasions, mes plus grandes peurs, mes plus grands moments, ma vie en mots, et j'invite tout le monde à venir faire un tour sur cette page =)

  Intéressée aussi par la photographie en particuliers des poupées de collection, je pratique une autre passion en parallèle, pour ne pas dire en premier, du coup vous aurez peut-être droit à quelques clichés !
Mais j'en doute car j'ai une galerie flickr prévue pour !
Vous voulez le lien ? Pas de problèmes !

Ohhh ! Pardonnez mon insolence, je ne me suis même pas présentée !
En bref, je m'appelle Tia, j'aurais 14 ans dans un peu plus d'un mois, et je suis de Beyrouth =)